Synonyme de confiance dans le domaine de la photographie partout en Amérique du Nord, Lifetouch aide les familles à célébrer, montrer et commémorer les étapes les plus précieuses de leur vie — de la maternelle à l’école secondaire jusqu’à l’université. Lifetouch prend part à l’enthousiasme que suscite une séance photo dans les écoles. Nous nous faisons témoins du pouvoir que représente une photo. D’ailleurs, de plus en plus de psychologues et d’experts en responsabilités parentales confirment ce que les parents eux-mêmes savent depuis longtemps : la photographie joue un rôle primordial chez les enfants en ce qui concerne l’affirmation d’une saine estime de soi. Or, c’est un rôle que Lifetouch est fière d’assumer.
Au cours d’une série de conversations, Dr David Walsh, fondateur et directeur de Mind Positive Parenting (l’art d’être parent avec un état d’esprit positif), nous a décrit les origines de la théorie de l’estime de soi. Il a abordé des idées fausses communément admises et a émis des recommandations sur ce que les parents pouvaient faire pour développer une saine estime de soi chez leur enfant. Il a également partagé des faits scientifiques fascinants sur le cerveau et le rôle significatif que joue la photographie.
« Lorsqu’un bébé naît, son acuité visuelle n’est pas bonne. Il peut voir la distance entre la poitrine de sa maman et le visage de celle-ci », explique Dr Walsh. « Par conséquent, les bébés reconnaissent les visages très tôt dans leur vie. Les bébés comprennent le monde qui les entoure grâce aux visages et aux réactions de ces visages. »
La plupart d’entre nous savent que lorsqu’une mère sourit à son bébé, elle accroît les chances de voir son bébé lui sourire en retour. Jusqu’à tout dernièrement, peu d’entre nous savaient ce qui déclenche cette réponse. En effet, les scientifiques ont appris que lorsque nous, les humains, regardons quelqu’un accomplir une action, les neurones associés à ces actions dans notre cerveau s’activent. « On appelle cela des neurones miroirs et ils sont extrêmement importants pour nous aider à décrypter le comportement d’autrui. Lorsque nous voyons quelqu’un pleurer, nos neurones miroirs associés à la tristesse s’activent dans notre cerveau. C’est ce qui nous aide à développer de l’empathie », explique Dr Walsh.
Les bases de l’estime personnelle sont jetées dès les premiers mois de la vie. « Nous sommes programmés pour établir des liens. C’est essentiel à notre survie; c’est pourquoi la capacité d’établir des liens — ce que les psychologues appellent l’attachement — est si importante. L’approche parentale fondée sur l’attachement est constituée de quatre caractéristiques essentielles pour prendre soin d’un nourrisson : être présent, attentif, sensible et réceptif », poursuit Dr Walsh. Autrement dit, lorsque nous sommes assidûment à l’écoute des besoins du bébé, ou lorsqu’un enfant pense qu’il est en sécurité et que ses besoins seront toujours respectés, il est en mesure de développer un sentiment d’attachement avec les membres de sa famille, avec les personnes qui existent dans son monde. Ce sentiment crucial d’appartenance au tout début de sa vie jette les bases de sa capacité à établir des liens dans sa vie future. C’est une indication de tout ce qui viendra plus tard.
Il n’est donc pas surprenant que le sentiment d’appartenance joue un rôle essentiel dans le développement normal du cerveau de l’enfant. « Le sentiment de sécurité résulte de ce sentiment d’appartenance. Or, du point de vue du cerveau, cela permet au cortex de s’épanouir et de fonctionner au meilleur de sa capacité », explique Dr Walsh. À l’inverse, lorsque nous n’avons pas ce sentiment d’attachement, nous ressentons du stress ou même une certaine menace. Si le cerveau est préoccupé à répondre à la menace, alors l’activité cérébrale est poussée vers les parties du cerveau qui sont associées aux activités fondamentales de survie.
L’importance d’établir des liens se joue de différentes façons et peut prendre de nombreuses formes. Tout en soulignant l’importance de l’approche parentale fondée sur l’attachement pendant la petite enfance, Dr Walsh indique plusieurs moyens dont disposent les parents pour renforcer le sentiment d’appartenance tout au long de l’enfance. Le fait de nouer des amitiés fondées sur des intérêts communs crée des liens solides qui les aideront à s’épanouir jusqu’à l’âge adulte. « Les enfants ont des intérêts différents les uns des autres. Pour certains enfants, c’est le sport. Pour d’autres, c’est la musique ou la science », nous explique Dr Walsh. La clé pour les parents, c’est d’encourager les enfants à « porter plusieurs casquettes pour savoir lesquelles sont celles qu’ils aiment vraiment. C’est de cette façon qu’ils découvrent ce qui leur est le mieux adapté ». Toutefois, il est important de se rappeler que la première équipe dont ils font partie c’est leur famille; c’est aussi la plus importante.
Selon Dr Walsh, c’est la raison pour laquelle les photographies d’enfants — photos d’école, photos de famille ou photos d’équipe — les aident à établir un profond et inébranlable sentiment d’appartenance. Selon Dr Walsh, « une des raisons pour lesquelles la photographie est si efficace, c’est que nous sommes une espèce très visuelle. Nous avons, bien sûr, cinq sens, mais nous avons plus de cellules cérébrales consacrées à la vue que tous les autres sens combinés ». C’est pourquoi Dr Walsh affirme que les images imprimées sont particulièrement puissantes pour renforcer le sentiment d’appartenance. Nous connaissons la magie des photos de famille, la magie des photos d’équipe ou des photos de classe. « Nous célébrons les anniversaires et les fêtes de famille. Nous nous souvenons de notre équipe de balle molle ». Décrivant un scénario qui se répète à chaque fois qu’un enfant apporte chez lui un album de fin d’année, Dr Walsh déclare : « la première chose qu’un enfant cherche, c’est de savoir où il apparaît dans l’album ». Ces photos deviennent aussi un point de référence dans leurs relations avec les autres, ce qui évoque une scène typique entre un enfant et un être cher. « Mamie, c’est ici que je suis dans cette photo de classe. »
Cet exemple nous rappelle que ce n’est pas uniquement les enfants qui bénéficient du renforcement de leur estime personnelle grâce à la photographie. Les photos sont d’importants marqueurs de jalons dans la vie de chacun. « Lorsque nous nous voyons sur des photos prises lors de célébrations ou de fêtes de famille, notre sentiment d’appartenance est renforcé, ce qui est si crucial pour nous tous, et pas uniquement pour nos enfants. » Les photos sont une partie importante de l’histoire d’une famille. Lorsque vous choisissez un photographe, n’oubliez pas qu’il joue deux rôles majeurs et significatifs : « Le premier englobe la partie technique, l’éclairage, le cadrage, toutes ces choses que je ne connais vraiment pas en tant que psychologue », admet Dr Walsh, « mais ce que je sais, c’est qu’il est important de mettre les enfants à l’aise, de leur faire sentir qu’ils sont les bienvenus. » Selon Dr Walsh, il faut rechercher un photographe qui tient à connaître votre enfant et qui utilise son nom. « Notre nom est le son le plus doux au monde. Lorsque les enfants entendent leur nom, cela renforce le sentiment d’appartenance et cela entraîne pour eux un sentiment de sécurité. »
Bien sûr, nous voulons que nos enfants soient au mieux sur leurs photos, qu’ils soient mieux habillés que d’habitude et que leurs cheveux soient peignés. Mais, ce que nous souhaitons le plus au monde, c’est qu’ils aient l’air heureux. Nous voulons les voir sourire. Dr Walsh nous rappelle la puissance des neurones miroirs. « Les enfants sont comme des éponges. Ils absorbent les comportements qu’ils observent autour d’eux. Ils possèdent un radar qui capte les émotions. Si nous sommes excessifs au sujet de l’apparence ou si nous nous acharnons à obtenir de grands sourires, il est fort probable que nous obtenions la réaction inverse. Détendez-vous, nous rappelle Dr Walsh, et les enfants le seront aussi. Le sourire viendra de lui-même. »
David Walsh, Ph. D., est l’auteur des succès de librairie suivants à l’échelle nationale : Why Do They Act That Way? A Survival Guide to the Adolescent Brain for You and Your Teen; No: Why Kids — of All Ages — Need to Hear It and Ways Parents Can Say It. Son dernier livre s’intitule Smart Parenting, Smarter Kids : The One Brain Book You Need to Help Your Child Grow Brighter, Healthier, and Happier. Dr Walsh est l’ancien directeur et fondateur de l’Institut national sur les médias et la famille, qui fait maintenant partie de l’Institut de recherche de Minneapolis, un organisme dont la mission est de faire progresser le bien-être des adolescents et des enfants.